Melody & Mélodie

Il y a peu, je publiais un article qui dévoilait mes sources d’inspiration à propos de La Mélodie oubliée. J’y parlais de l’importance de la chanteuse Melody Gardot, dont la voix a été le facteur déclencheur, et la vie, le fil conducteur du roman.

Festival Jazz Equinoxe

Coïncidence, j’ai appris par hasard sa présence sur mon lieu de vacances, in extremis (merci Clo). J’ai donc eu la chance d’assister au concert à guichet fermé, le 5 août à Bastia (la veille de mon départ de Corse) dans la très belle cour de la citadelle. Conclusion du 23e Festival jazz équinoxe de toute beauté.

J’étais installée au premier rang (la plupart des gens réagissent en fonction de leurs « mauvais » souvenirs d’école et désertent le première ligne… vous vous doutez que je n’en avais cure)! Moi qui suis petite, j’ai apprécié n’avoir aucune touffe de cheveux ni épaules de géants pour me gâcher le spectacle. J’ai profité à 100% d’un concert fluide et intimiste, que la chanteuse a émaillé d’anecdotes personnelles et humoristiques dans un franglais plaisant.

Grande amatrice de jazz blues en général, je le suis devenue de Melody en particulier, au fil des années. Je n’ai pas une nature de « fan » qui épluche les tabloïds et collectionne les autographes, mais je dois reconnaître que j’étais émue d’entendre cette voix « en vrai », de capter le sourire du saxo à chaque morceau de bravoure et de suivre les mains du percu, telles des araignées endiablées (oui, je portais bien mes lunettes)!

Une expérience unique

Divine diva, tout de blanc vêtue, entourée de musiciens hors pair, associée au pianiste franco-brésilien Philippe Powel, Melody nous a proposé un concert raffiné et intimiste qui est passé trop vite. Les solos impressionnants de percussions ou de saxo alternaient avec des chansons qui prenaient une nouvelle couleur sous le ciel étoilé, dans le berceau de la cour du musée.

Loin des clichés de la vedette inaccessible, la grande dame (dans tous les sens du terme, voir photo!) a pris le temps de discuter avec ses admirateurs pendant qu’elle signait ses albums. J’ai dépassé ma timidité maladive jusqu’à lui offrir un exemplaire de La Mélodie oubliée, dédicacé également (bah oui, j’assume, je suis romancière) et nous avons échangé (brièvement) quelques mots à propos de musicothérapie. La coïncidence ne pouvait pas être plus parfaite.

Si vous ne connaissez pas Melody Gardot, foncez sur les plateformes d’écoute, je suis sûre qu’elle saura vous charmer. Si vous n’avez pas lu La Mélodie oubliée, foncez aussi (ah ah), vous comprendrez mieux mon émoi!

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