En ce mois de Juin 2023 ensoleillé, je suis allée m’enfermer dans l’Elizabeth Hall de Londres pendant deux jours entiers pour participer au Self Publishing Show live… mais pourquoi, me direz-vous !

Le Self publishing show live, qu’est-ce que c’est ?

C’est la plus grande conférence d’auteurs indépendants d’Europe, organisée à Londres par Mark Dawson et sponsorisée par quelques géants comme Amazon KDP (et d’autres que je ne connaissais pas !) Au menu, des interviews, des présentations, des suggestions, des formations, de la part de pointures de la littérature indépendante. Je ne les citerai pas tous ici, vous pourrez consulter le site officiel pour des données détaillées. Deux jours intenses, donc, composés d’informations et de conseils proposés à plus de 800 participants venus de tous horizons.

Pourquoi voyager jusqu’à Londres ?

En ce qui me concerne, il y avait plusieurs raisons. Tout d’abord, parce que j’apprécie énormément cette ville magnifique et que c’était un prétexte pour m’y rendre à nouveau. Ensuite, parce que c’était la possibilité de se former en « live », moi qui accumule les apprentissages en virtuel à la maison.

Enfin, c’était également une belle occasion de côtoyer des auto-édités fiers de l’être. Alors qu’en France, on a encore l’impression de raser les murs avec cette étiquette, il semble qu’à l’étranger ce soit un métier reconnu. Les mentalités sont plus ouvertes. Cela fait du bien au moral, quand on sait qu’on finit toujours par agir comme nos voisins, avec un peu de retard, il y a de l’espoir (I feel good!)

Mais à quoi sert le Self publishing show live ?

Nous avons pu profiter de l’expérience de grands de l’auto-édition (d’un à huit millions de bouquins par tête, ça vous rend songeurs ?) sur l’intérêt de faire traduire ses romans, comment devenir un bon vendeur de livres, construire une page auteur attrayante… eh oui, nous avons entendu parler sans détour de money : de tunnels de vente, de gains et de marketing, publicités, dépenses. Sujets indécents qui gênent sur notre continent et qui n’incommodent pas du tout les Anglo-saxons. Il y a eu également des conseils pour perfectionner la structure de ses histoires, des réflexions sur l’intelligence artificielle, et quelques sessions que je qualifierais de « développement personnel » destinées à nous encourager et croire en notre potentiel. Pour ceux qui veulent pousser l’expérience, les replays seront disponibles également (à la vente, business is business) sur le site officiel.

Finalement ? Ton ressenti d’autrice ?

J’ai été submergée d’informations et mon cerveau a fait le tri : j’ai retenu essentiellement certaines idées et techniques pour faire évoluer mon activité. Pour ceux qui me connaissent, je n’ai pas adhéré aux séances de « motivation mentale ». Je suis hermétique au développement personnel… pourtant (moi, pleine de contradictions?), ma démarche était un peu une mise en application de ces judicieux conseils de dépassement de soi. J’ai dû puiser des trésors de courage pour affronter la foule (en english en plus !) et les inconnus. Yes, j’y suis arrivée sans tomber dans les pommes : je crois en mon potentiel et je peux dépasser mes peurs invalidantes (ça marche, donc?)

J’ai rencontré également des autrices-formatrices que je suivais sur les réseaux sociaux, et j’étais ravie comme une gamine qui découvre que derrière l’écran, il y a des êtres humains ! Enfin, j’ai également fait un pied de nez à ma bonne éducation et séché quelques cours pour aller musarder dans Londres ! Oups !

Le petit plus, dans le bus!

La conférence durait deux jours entiers, mais j’ai profité de l’occasion pour rester une semaine et (re)visiter la ville avec ma fille. Vous croyez que nous avons fait les boutiques? Impossible, tout est hors de prix. Notre budget a été englouti par les foodtrucks. Nous avons surtout arpenté les quartiers les plus connus et les ruelles perdues, les parcs et les avenues. Nous avons explosé les compteurs de Google fit, (mais cela ne m’a pas empêchée de prendre deux kilos de repas indiens) et vidé nos batteries à force de selfies !

Bref, je ne vais pas vous raconter par le menu nos expéditions, je vous laisse consulter ce petit reportage en image. Pour une fois, la rédactrice s’efface devant la photographe ! J’espère partager ainsi un petit bout de mon enthousiasme avec vous.