Premier prix des Plumes Francophones 2021

C’est avec grand plaisir que je vous annonce que « Comme un parfum d’immortelle » est lauréat du concours des Plumes Francophones !

Participer au concours: facile!

Lorsqu’on publie sur la plateforme KDP (Kindle direct publishing), et si on s’inscrit à KDP Sélect (en exclusivité pour les ebooks), il suffit de cocher une case « Plume Francophones » pour faire participer son ouvrage. Pour « Comme un parfum d’immortelle« , sorti en juin 2021, c’est presque sans réfléchir que je clique lorsque je reçois un message m’expliquant que je suis éligible (il faut en effet publier entre mai et août et ne pas proposer de roman érotique). Puis, j’oublie, tout occupée à la publication, promotion, diffusion de mon feelgood de l’été.

Coup de fil surprise

Au mois d’octobre 2021, alors que je suis dans un parc public, je reçois un coup de fil que je ne prends d’abord pas au sérieux. On m’annonce tout de go que je fais partie des 5 finalistes (sur 1600 participants) et que je dois promettre d’être présente pour la remise de prix ou, le cas échéant, abandonner ma place. Très étonnée de voir mon roman léger (n’oublions pas que c’est du feelgood et qu’il est en lice avec des catégories plus prestigieuses), je pense d’abord que quelqu’un me fait une blague téléphonique. Mais non, la personne insiste et je reçois bien un mail de confirmation! Sur le site officiel, la nouvelle est entérinée. Pas de doute, le syndrome de l’imposteur peut aller se rhabiller… à moitié, quand-même, car je suis très satisfaite d’être finaliste et je ne pense pas du tout gagner.

Remise de prix virtuelle mais vraie

Le jour de la remise des prix arrive. Malheureusement, dans un climat de pandémie et de de soubresauts de Covid résistant, il est décidé que la cérémonie sera en distanciel. Point de voyage à Paris, de rencontres entre participants ou de buffet garni : nous serons seulement installés devant nos caméras, dans nos pénates garanties sans germes. C’est parti pour une longue émission qui présente le concours KDP (40 minutes pour les auditeurs, un siècle et des brouettes pour les finalistes), animée par Laure Tenoudji. Le jury est composé d’auteurs de talent : Théo Lemattre, Sonia Dagotor, Guy Morant et Matthieu Biasotto. Ils sont tous auteurs auto-édités au départ et certains d’entre eux ont fait leur entrée chez de grands éditeurs. Flavie Terray, directrice du contenu Kindle fait également partie du jury (lien vers l’émission : ici.)

J’ai les lunettes qui clignotent et les lèvres collées sur les dents à force de sourire en attendant. Voilà l’annonce par Flavie : « la gagnante est Laura« … pendant un court instant, oubliant les noms des autres participants, je me dis: « bon, je n’ai pas gagné« . Puis la présentatrice se reprend: « Laure Enza« , alors mon cerveau fait un effort de volte-face, mais pas ma face, qui reste figée devant l’écran (du genre: arf ?) et, telle la timide que je suis dans toute sa splendeur, je bégaie quelques remerciements ébahis. Voilà, la cérémonie est finie.

Une récompense aux nombreuses retombées

Les cinq finalistes se sont vu offrir une liseuse Kindle Oasis. Le lauréat bénéficie d’un dispositif marketing d’une valeur équivalente à 5 000€ pour faire la promotion de son livre et son manuscrit est gratuitement publié en livre audio par Audible. Je bénéficie également d’une belle visibilité sur le site de Babelio qui organise un concours et placarde mon roman en première page. Je participe à de nombreuses interviews (enregistrées en distanciel, toujours) à propos de mon expérience du concours, mais aussi de romancière (vous pouvez les retrouver dans l’onglet VIDEO de ce blog). Tout ce processus propulse « Comme un Parfum d’immortelle » sur le devant de la scène. C’est une expérience extrêmement réconfortante pour un auteur.

Le revers de la médaille

Comme pour tout événement heureux, il draine dans la queue de sa comète à paillettes, tout un lot de scories totalement inattendue pour la bisounours que je suis. Lors le la publication des interviews menées par KDP, j’ai reçu une pluie d’injures et de messages incendiaires (jusqu’à un fameux « va mourrir » dont l’orthographe montre que son auteur devrait lire plus souvent). Je me rassure en supposant qu’ils ne sont pas dus à la qualité de mes écrits mais au fait qu’Amazon est diabolisé. Autre action systématique qui a immédiatement suivi le jour de la récompense : j’ai commencé à recevoir mes premières évaluations à « une étoile sans commentaire » alors que je n’en avais pas encore depuis 2 ans de publication. Non seulement sur « Comme un Parfum d’immortelle » mais sur également tous mes autres romans (qui vivaient jusqu’alors une vie pépère d’inconnus). Je me console en me disant que c’est la rançon de la gloire.

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