Mélodie et sonothérapie

Cette année au salon du bien-être de Carry-le-Rouet, j’ai eu le plaisir d’avoir pour voisin Dim Jamma, rencontré l’an dernier au même endroit avec ses bols chantants. Déjà intéressée par son métier à l’époque, j’avais acheté son CD: Vibration (bah oui, je suis un dinosaure, j’assume).
Vous devinez en quoi cette rencontre a été décisive dans mes procédés de création de « La Mélodie oubliée », ce roman qui parle de se reconstruire grâce à la musique… allez, je vous donne un indice si vous allez sur ce site Sonotherapy.net, vous découvrirez comme moi, un monde extraordinaire de techniques, de musiques, de belles expériences.

La sonothérapie est une pratique de médecine alternative qui utilise le son et les vibrations, éléments fondamentaux de l’existence humaine, pour améliorer la santé physique, mentale et émotionnelle. La sonothérapie trouve son origine dans les traditions de guérison anciennes, telles que la médecine ayurvédique en Inde et la médecine traditionnelle chinoise. Les chamans utilisent des tambours et d’autres instruments pour induire des états modifiés de conscience et guérir des maladies (oups, j’ai déjà utilisé ce sujet dans « L’enfant de la sylve« !) Bien que la sonothérapie ne soit pas une pratique médicale conventionnelle, elle est de plus en plus reconnue comme une méthode complémentaire pour améliorer la santé et le bien-être, et est utilisée dans certains hôpitaux et centres de soins pour aider à traiter divers troubles et affections.

La sonothérapie est utilisée pour rééquilibrer le champ électromagnétique naturel émis par notre corps. Certaines vibrations ont des vertus thérapeutiques physiques, mais aussi psychiques. Les bienfaits de cette technique sont donc multiples: libérer les blocages, les douleurs physiques, réduire le stress, libérer les charges émotionnelles, nettoyer les centres d’énergie, retrouver le lien avec soi-même.

Le sonothérapeute utilise plusieurs instruments qui émettent des sons et des vibrations plus ou moins puissantes : bols tibétains, diapasons, carillons, gong mais aussi voix (vous devriez écouter Dim Jamma imiter les chants tibétains). Les instruments utilisés sont riches en harmoniques. Leurs sons agissent sur différentes ondes qui parcourent le corps, le passage des vibrations débloque ainsi des zones de tensions. Certaines vont permettre de travailler sur le corps physique, d’autres sur le système nerveux, d’autres encore sur les émotions. Par exemple, toujours d’après Dim, le bol tibétain induit un état de relaxation profonde en agissant sur les ondes du cerveau et en permettant de se concentrer sur « ici et maintenant ».

Je n’ai pas interviewé Dimitri pour mon projet de roman (cela m’arrive souvent, pourtant, de consulter de vrais témoins pour les glisser dans mes fictions), je craignais de ne plus pouvoir me détacher de mes apprentissages. En revanche, j’ai essayé de retenir nos discussions pendant que nous quêtions le chaland sur le marché. Je l’ai également suivi sur les réseaux tout au long de mon écriture et je me suis imprégnée de son « état d’esprit ». Vous ne retrouverez pas d’anecdotes ou d’exemples précis dans « La Mélodie oubliée » , seulement une couleur d’âme, une vague sensation, aussi ondoyante que le son des bols chantants du Népal.

J’espère que cela vous plaira.


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