Signer avec une maison d’édition

Un parcours traditionnel

En avril 2021, j’ai envoyé le manuscrit de mon troisième roman contemporain « Pas de Chichis entre amies » à 5 maisons d’édition qui ont une collection feel-good dans leur ligne éditoriale. Trois d’entre elles m’ont répondu de façon positive, 2 n’ont toujours pas répondu au bout d’un an (c’est grave docteur?).

Angélique, la directrice ce la collection My feel-good de JDH Editions m’écrit avoir été emportée par l’histoire et touchée par la douceur de ma plume. C’est un bon début. Viennent ensuite des échanges plus commerciaux avec le directeur de collection. Je n’entre pas directement en contact avec Jean-Louis Haddad, l’éditeur, mais je reçois très vite une proposition contrat. Avant de le signer, je le compare aux contrats proposés sur le site de la Société des gens de Lettres, association à laquelle l’espère adhérer dès que j’aurais le statut d’auteur édité. Je décide de modifier quelques articles (notamment la durée de la cession de droits). Je contacte également quelques auteurs de cette maison pour connaître leur ressenti et tous donnent des avis positifs. C’est toute guillerette que je m’apprête à choisir cette maison d’édition.

Une signature de contrat rondement menée

J’ai signé avec JDH Editions car cette maison me semblait la plus réactive : échanges téléphoniques avec le directeur littéraire, envoi du contrat très rapide, négociations de certains articles possible (notamment celui sur la cessation de droits où j’ai pu éviter la période habituelle des 70 ans après la mort de l’auteur). On m’a proposé une signature en avril 2021 pour une publication prévue en septembre 2021 (reportée en novembre pour cause de COVID et de démission de la directrice de collection). La soirée de lancement à Paris est également annulée, dommage.

Un sentiment de malaise

C’est une expérience inattendue de céder ses droits d’auteur. Une fois le contrat signé, l’œuvre ne nous « appartient » plus, ni les décisions qui vont avec (taille du broché, choix de la couverture, du papier, du prix, du texte de la quatrième, de la distribution, de la date de sortie, de la promotion). Certains points sont négociables (la couverture, réalisée par mon webmaster en personne), d’autres non (le reste!). Je suppose que ces sentiments de malaise sont décuplés quand on a une expérience d’auto-édité qui a l’habitude de prendre toutes les décisions. Mais c’est une expérience importante et gratifiante que d’être éditée pour son troisième roman.

Mes motivations

J’ai fait ce choix de l’édition, non parce que le statut d’indépendant me déplait, mais pour avoir un sésame dans les salons et les librairies qui n’acceptent que les auteurs édités. Je veux également pouvoir bénéficier d’une inscription dans les organismes qui n’acceptent que les édités (la SOFIA, par exemple, qui rémunère les auteurs dont les livres sont en médiathèque). Me voilà devenue auteur « hybride »! C’est parti pour de nouvelles aventures!

N’hésitez pas à dire en commentaire ce que vous pensez de ce parcours.

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Cet article a 2 commentaires

  1. Je suis également auteure et éditrice
    J’aimerais échanger avec vous au sujet de la distribution
    C’est très compliqué avez vous des plans intéressants ? Merci à vous pour votre réponse
    J’ai un autre site où l’on découvre mieux mes livres http://www.anacrouse.net

    1. LaureEnza28

      Bonjour. J’ai une très minime expérience de la distribution, comme vous pouvez le voir sur ce blog où je raconte mes déboires! Mais je veux bien échanger sur ce sujet, vous pouvez me contacter en MP sur mon compte FB: Laure Enza. https://www.facebook.com/laure.enza.288