Noms de plume et compagnie
Je ne sais pas si vous avez remarqué le changement de nom de mes réseaux depuis quelque temps: c’était pour vous préparer à mon dédoublement de noms de plume (je sais que vous êtes habitués à mes différentes personnalités, ça ne devrait pas trop vous étonner). Je différencie mes univers littéraires pour plus de précision dans les classements, car je fais perdre la tête aux algorithmes (à défaut de garder la mienne). Ne vous inquiétez pas, sur ce blog, ça restera le bazar comme d’habitude!
Utiliser deux noms de plume pour écrire dans des univers différents présente à la fois des avantages et des inconvénients. Cela me permet de bien séparer mes genres littéraires et d’aider ainsi mes lecteurs à identifier facilement mes œuvres en fonction de leurs préférences. Chaque pseudonyme peut développer sa propre image de marque, et me donne la liberté d’explorer différents styles sans craindre de déstabiliser mon public habituel.
Laure Enza la gentille
En effet, auparavant, j’avais surtout une communauté qui aimait les mes romans feel-good et, comme mes romans SFFF n’étaient pas très suivis, cela n’avait pas d’incidence. En revanche, depuis la montée en puissance des sorcières et de la saga ces derniers temps, cela a causé une vague d’interrogations, voire de désabonnements, pour ceux qui n’aimaient pas ce genre imaginaire et ne s’y retrouvaient plus chez Laure Enza, associée par le plus grand nombre à des histoires sympathiques et optimistes.
Laurie Lorenzi la méchante
Mes collections de l’imaginaire changent donc de nom de plume, pour passer de Laure Enza, à Laurie Lorenzi. Science-fiction, fantastique, fantasy urbaine seront regroupés sous cette signature (qui est mon vrai patronyme). Historiquement parlant, c’est logique, car mes premiers romans envoyés en maison d’édition dans les années 2000 étaient de la SFF et à l’époque, je signais de mon nom. La boucle est bouclée.
Le roman « Alnaïr, le souffle de la sorcière » (et bientôt sa série de tomes parents: « Alnaïr, le baiser du nécromancien » et « Alnaïr, le chant du vaudou ») a déjà subi la transformation, que ce soit au format ebook, broché ou relié.
La saga « Les Chroniques du Monde-Hors » est également concernée.
Pas d’inquiétude pour ceux qui faisaient la collection des 6 tomes petit à petit : les couvertures, illustrations de Nicolas Jamonneau Illustration et les formats restent inchangés et pourront se marier habilement dans votre bibliothèque. Le nom de l’auteur et l’ISBN ont changé, ce qui de dépare pas trop l’esprit de la collection.
Si vous avez entamé, ou si vous voulez découvrir, cette saga de SFF pleine d’aventures et de mystères, vous pouvez la retrouver sur ma nouvelle page auteur sur Amazon: https://www.amazon.fr/…/Laurie…/author/B0D6YPTYJY… (n’hésitez pas à vous y abonner, les amateurs de SF, j’ai besoin de votre soutien)
Tous mes autres romans, de type comédie ou romance seront toujours signés par Laure Enza, puisque c’est ainsi que mes lecteurs me reconnaissent le mieux.
Pour l’anecdote, je rappelle que j’écrivais sous ce nom de plume, car mon mari avait un peu honte des scènes d’amour dans mes romances, à mes débuts dans le genre en 2018. En effet, nombreux sont ceux qui ont du mal à différencier la vie privée et l’imagination de l’auteur!…
Des projets plein la tête pour LL Romans
Pourquoi ai-je hésité à sauter le pas jusqu’à présent? Gérer plusieurs identités peut être complexe et demander un effort supplémentaire en termes de marketing et de communication. Construire une réputation solide pour chaque nom de plume prend du temps. Partager mes ressources promotionnelles entre plusieurs pseudonymes peut également limiter l’impact de chacun.
Enfin, les aspects juridiques et contractuels deviennent plus compliqués à gérer. Ainsi, bien que cette stratégie offre une gestion ciblée de mon image et de mon marché, elle augmente aussi la complexité de ma carrière littéraire. C’est pourquoi, la phase finale de cette transformation tend vers l’ouverture d’une maison d’édition (LL Romans) qui regroupera un « catalogue » de mes différents genres… affaire à suivre, donc.
N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous pensez de ce grand chambardement!
